Organisation/Company: Université Paris-Saclay
Research Field: Physics
Researcher Profile: Recognised Researcher (R2), Leading Researcher (R4), First Stage Researcher (R1), Established Researcher (R3)
Country: France
Application Deadline: 30 Jul 2025 - 22:00 (UTC)
Type of Contract: Temporary
Job Status: Full-time
Is the job funded through the EU Research Framework Programme? Not funded by a EU programme
Is the Job related to staff position within a Research Infrastructure? No
Offer Description
Les isotopes de cuivre comportent un seul proton au-delà d'un coeur de nickel, celui-ci étant assez sphérique et rigide. Le cuivre se présente alors comme un laboratoire microscopique dans lequel on peut suivre l'évolution des nombres quantiques du proton de valence au fur et à mesure que l'on rajoute des neutrons au système.
Parmi les propriétés intrinsèques du noyau, nous cherchons ici à étudier la durée de vie des états excités les plus saillants des isotopes du cuivre. Si le proton de valence pouvait être décrit comme une particule simple et indépendante, la durée de vie de l'état excité dans lequel il se trouve serait longue (la desexcitation serait défavorisée par la différence des nombres quantiques) ; si d'autres particules participaient à la fonction d'onde, soit par brisure du coeur soit par déclenchement de modes collectives comme des vibrations du coeur, la durée de vie serait courte (plusieurs voies s'ouvrent à la desexcitation du niveau). Toutefois, lors de nos travaux antérieurs sur le Cu-79, cette image s'est avérée être trop simple. Des contributions de l'opérateur magnétique dipolaire s'ajoutent aux transitions élécrtriques quadripolaires et raccourcissent considérablement les durées de vie observées, dissimulant les changements dans les fonctions d'onde. Nous cherchons alors à poursuivre nos efforts vers d'autres isotopes, afin de mieux comprendre le mécanisme sous-jacent.
De façon concrète, nous projetons de mesurer la décroissance bêta suivie par l'émission d'un rayon gamma dans les isotopes de Cu-75 et de Cu-77. L'intervalle en temps entre les deux signaux nous renseignera directement sur la durée de vie de l'état excité, estimée à quelques dizaines de picosecondes. L'expérience devra avoir lieu au laboratoire Riken au Japon avant la fin de l'année 2025 grâce à un ensemble de 84 scintillateurs LaBr3 provenant d'une collaboration anglo-coréenne.
Début de la thèse : 01/10/2025
Funding category: Contrats ED : Programme blanc GS-Physique
#J-18808-Ljbffr